Forli, dimanche 12 octobre

Le lendemain, nous visitâmes la ville. Sa place, bordée de grands poteaux ornés des aigles fascistes, est sans doute la plus vaste de tout le pays. Voilà ce qui nous surprit beaucoup. Le soir, nous rencontrâmes deux belles Espagnoles, qui, après nous avoir dévoilé leurs grâces s’en retournèrent à leurs maisons. La plus grande m’avait acquise à ses charmes, et nous pûmes échanger quelques indiscrétions qui nous assuraient de la réciprocité de nos inclinations. Mais le départ approchait, et nous les quittâmes à grands regrets. Déjà, nous partions et laissions cette région si accueillante. « Le vrai moyen de faire pleurer est de pleurer. » Notre ami Jorge nous laissa en sanglot. Il promettait de transformer cette ville tranquille en une Babel dionysiaque. Ma confiance en lui s’est toujours manifestée inébranlable.


T.III, p. 981

4 commentaires:

  1. Comme on dit les meilleurs choses ont une fin '_'

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  2. Pour les autre lieux on s'en doute, mais, Casanova avait-il aussi des poils au bras ?

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  3. "Le vrai moyen de faire pleurer est de pleurer." C'est beau :)

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  4. "Il tempo passa e la morte si allontana."^^

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